Les différentes étapes inconscientes d’un projet

Comme le disait Walt Disney (dont plusieurs outils de coaching s’inspirent d’ailleurs), La seule différence entre un rêve et un projet, c’est une date.

Lorsqu’une date est placée et que le rêve devient concret, nous entrons dans le processus d’un projet. L’être humain traverse alors plusieurs étapes psychologiques prévisibles mais souvent méconnues et surtout, cycliques. Frederic Hudson, professeur à l’université de Columbia aux Etats-Unis et considéré comme l’un des fondateur du coaching actuel, a établi plusieurs modèles traitant du changement, dont le Cycle d’Hudson. Fort de son expertise dans la formation et le développement personnel auprès d’adultes, F. Hudson a mis en évidence ce cycle d’évolution au sein d’un projet, quel qu’il soit, d’après ses propres expériences vécues et observées chez ses clients.

Nous aussi, intéressons nous aux différents passages probables si ce n’est obligés que tout un chacun vivra et a vécu dans ses projets, qu’ils soient professionnels, personnels, familiaux et finalement, de tous types.  

Quatre phases pour quatre états d’énergie

Pour comprendre le cycle d’Hudson il faut commencer par le dessiner. Que tous ceux ayant aussitôt la phrase « je ne sais pas dessiner » dans la tête se rassurent, ce tracé est accessible à tout un chacun ! (#Croyance, #DépasserSesLimites 😉 ). Commencez par tracer une ligne divisant votre page entre gauche et droite : vous venez de séparer un état d’énergie Positif à gauche de la ligne et Négatif à sa droite. Ensuite, tracez lui une perpendiculaire pour transformer cette ligne en une croix : le haut de la page représente l’énergie Haute, le bas, l’énergie Basse. Ensuite, pour parfaire votre œuvre d’art, il suffira de rajouter un cercle dont le centre est le centre de votre croix.

Et voilà ! Vous venez de dessiner le Cycle d’Hudson avec ses 4 phases : en haut à gauche, la phase 1, constituée d’énergie haute et positive. A sa droite, la phase 2 d’énergie haute et négative, ensuite en descendant dans le sens horaire une phase 3 d’énergie basse et négative, puis à la gauche de celle-ci la phase 4, d’énergie basse et positive, en dessous de la phase 1.

Vous l’aurez compris, plus que les étapes matérielles d’un projet (« Business plan, démarchage et recherche d’un comptable », ou encore «Demande en mariage, trouver une salle, envoyer les faire-part »), ce cycle met en évidence les différentes énergies que vous allez vivre lors d’un projet de vie, d’un changement, d’une nouveauté, d’une relation… peu importe l’intitulé, ce cycle s’applique à tout ! Même si Frederic Hudson l’a mis en évidence plutôt dans le cadre professionnel, lorsqu’il est connu il vous devient facile d’en repérer les étapes à toutes les échelles et dans toutes les parties de vos vies. Rentrons un peu dans le détail.

La phase 1, phase d’énergie haute et positive, commence avec une nouveauté, un nouveau chapitre de votre vie, ou à plus petite échelle, une journée qui démarre du bon pied. Vous avez changé quelque chose, ce nouveau projet est enfin en plein lancement, et c’est d’ailleurs ainsi que cette phase a été nommée : la phase de Lancement.

En général, tout le monde apprécie cette phase. C’est l’étape de « tout est merveilleux », les défauts semblent ne tout simplement pas exister, tout est parfait. Nous sommes enthousiastes, pleins d’allant, infatigables, super !  Exemple : Vous venez de lancer votre entreprise, ça y est, vous pouvez commencer à exercer ! Vous êtes sur-enthousiaste, alignez des heures sans ressentir la moindre lassitude et avez l’impression que ce nouveau projet remplit enfin tous les besoins psychologiques que vous pouviez avoir en jauge vide auparavant (pour les besoins psychologiques, rendez-vous dans un prochain article !).

C’est aussi une phase où les gens qui la vivent ont parfois du mal à s’écouter ; Cette énergie fabuleuse a malgré tout une limite or les excès et le retour de bâton de fatigue y sont fréquents. Parfois aussi, on manque d’objectivité, on ne voit plus les défauts ou les risques du projet, que nos proches ou nos collaborateurs voient mais qu’ils n’osent pas nous dire pour éviter de doucher notre enthousiasme, ou que nous n’écoutons pas car nous nous agaçons de ces points de vue « trop pessimistes ». La phase une, tant mise en avant dans notre société actuelle au point d’en devenir un « quotidien normal » sur les réseaux sociaux, est une phase où la clairvoyance doit être de mise afin de ne pas se disperser ou voir trop grand et s’épuiser. Bref, c’est une phase où il est de bon ton de se trouver des garde-fous : Proche de confiance à qui l’on demande clairement une relecture ou une vigilance, marqueurs concrets et visibles nous permettant de réaliser que nous sommes allés là où nous nous étions promis de ne pas aller… sont autant de clefs importantes pour nous permettre de bien vivre, profiter et si possible rester dans cette délicieuse phase de Lancement. 

La deuxième phase arrive à plus ou moins longue échéance : Votre énergie est toujours haute, mais le vernis de la perfection commence à se ternir. Finalement, tout n’est pas si rose. Votre associé, par exemple, n’est pas toujours fiable et pas aussi investi que vous ; d’ailleurs vous commencez à en avoir assez d’être aussi investi, vos enfants se couchent presque tous les soirs sans vous avoir vu à diner. Et puis, c’est loin, ça en fait de la route tous les jours ! Et ce bureau à l’aménagement pas fini, c’est agaçant… Ou bien, les fiançailles sont merveilleuses, mais finalement vous n’êtes plus si contents de la salle alors que vous avez payés l’acompte. Vous rencontrez quelques disputes dans votre couple, et si c’était mauvais signe pour l’avenir ? La date semble ne convenir à personne, les finances ne suivent pas comme prévu… Bref ce mariage qui se prépare, il est toujours d’actualité, mais plutôt comme une corvée que comme un projet ressource.  

Pas de panique : vous êtes en plein Marasme, l’un des noms habituellement attribué à cette phase 2, qu’on appelle aussi la phase de Désynchronisation, ou même plus familièrement la phase « râleuse ». Energie Haute et Négative, elle est moins bien perçue que la première et pourtant son potentiel est extraordinaire. C’est en effet ici que vous avez un regard critique sur les choses ou les situations. Or ce regard critique est essentiel pour amener à changer, à améliorer ce qui doit l’être. Une phase de désynchronisation aspire à bouger pour le mieux, à récolter les avis de chacun, à rester dans l’énergie et la motivation pour terminer, modifier, ajuster, réorienter, bref, suivre les transformations de la vie et s’adapter aux besoins et envies qui auraient pu évoluer depuis le début du projet. Par exemple, vous aviez initialement prévu un petit mariage champêtre, et finalement vous aimeriez plutôt avoir tous vos amis autour de vous, dans un milieu plus facile d’accès que le fin fond de la campagne : pourquoi pas un mariage plus intimiste avec la salle prévue et ensuite une fête à tout casser entre amis ailleurs ? Ou bien, vous projetiez de n’être que votre associé et vous dans l’entreprise pour plus de souplesse, et finalement le moment est venu de recruter et d’externaliser certaines tâches pour retrouver du temps les soirs et week-ends.

Vous avez le droit de changer d’avis, vous avez le devoir de comprendre vos limites et vos besoins avant de les avoir dépassés : Cette phase vous aide à trouver les solutions pour vous sentir bien dans la situation. Profitez-en ! Voyez-la comme une alliée, notez les sources d’agacement, les problèmes récurrents, les endroits où vous « râlez » systématiquement. Puis à froid, réfléchissez à de vraies solutions. Oubliez les « de toute façon rien n’est possible » : c’est précisément en se sentant coincé que vous perdrez du temps et de l’enthousiasme. Le choix commence à partir de 3 solutions : Si vous n’avez que « continuer ainsi » et « tout envoyer balader avec de lourdes conséquences néfastes pour moi », ce n’est pas un choix. Continuer de travailler, faites vous aider au  besoin pour trouver des idées neuves, ou des idées qui ont déjà fonctionné dans le passé, qui fonctionnent pour d’autres personnes, voir des idées en apparence farfelues, et finalement les idées qui vous conviennent. Le plus souvent, lorsqu’on a trouvé une vraie troisième solution, celle-ci se décline en une myriade de variantes où vous pourrez trouver votre bonheur.

Entre ces 2 phases d’énergie haute, vous pouvez réaliser des allers-retours à l’infini, trouvant ainsi des aménagements, des changements et réorientations plus ou moins importants pour revenir et rester dans une dynamique enthousiaste. Tant que vous faites attention à rester aligné.e entre votre Identité, vos Valeurs et votre quotidien (#NiveauxLogiquesdeDilts, #EncoreUnAutreArticleàEcrire), tout se passe bien. Vous être sur le « Plateau », le point de bascule entre les phases 1 et 2. Par contre, si votre quotidien ne change pas et s’enfonce dans les insatisfactions, petit à petit votre énergie s’étiole. Arrive un moment de rupture, qui peut être un évènement extérieur ou une prise de conscience totalement interne : vous tombez en phase 3.

Reprenons votre dessin, la croix entourée d’un cercle : La phase 3 tombe à l’endroit où l’énergie est à la fois basse et négative. De nos jours, ce n’est pas une phase tellement « tendance » ! Se sentir en énergie basse et négative ne fait pas très envie, et pourtant nous l’avons tous vécu. La journée de mollesse où les idées noires tournent en tête et où seule demeure l’envie de rester au lit, où même débarrasser son assiette semble un effort épuisant, vous évoque sans doute quelque chose. Parfois un lendemain joyeux et enthousiaste vient effacer cette journée. Parfois par contre, elle dure quelques jours, voir beaucoup plus longtemps.

La phase trois, appelée phase de Désengagement, ou encore phase Cocooning, correspond à ce moment où vous vous sentez découragé, voir déprimé. La situation immédiate est devenue trop insatisfaisante pour y puiser de l’énergie. L’absence d’issue, de recul, sont devenus trop oppressants pour avoir envie de faire l’effort, de se motiver à bouger, à s’engager. Les personnes habituées à ne pas s’écouter et à se forcer quoi qu’il arrive à avancer devront ici pour une fois le temps de se poser. Parfois, s’armer de volonté d’abord un peu feinte pour trouver de l’entrain est sain mais dans cette étape vous ne feriez que retarder la plongée en introspection.

Car même si de prime abord la phase trois n’est pas bien appétissante, elle est malgré tout très utile ! Lorsqu’on arrive dans une phase de désengagement, que ce soit par le biais d’un évènement violent (burn out, accident, dépression, choc…) ou plus doux et mieux anticipé (prise de conscience, rencontre, bilan de compétence…), celle-ci nous montre que nous ne sommes plus à notre place là où nous sommes. Nous aspirons à autre chose. Votre vie, vos actions au quotidien, votre entourage parfois, n’a plus rien (ou en tout cas, plus assez) en commun avec ce que le plus profond de vous-même voudrait – même si celui-ci a bien du mal à se faire comprendre clairement. Il faut un certain temps pour le comprendre, l’accepter, puis simplement se demander « mais en fait, à quoi est-ce que j’aspire maintenant ? ». Il va falloir prendre le temps de chercher, de comprendre et de trouver nos nouvelles aspirations profondes, celles que les notions d’Identité, de Mission de Vie, de Vision, de Valeurs vont approcher et petit à petit, dessiner. Or pour les trouver, il faut leur consacrer du temps.

C’est justement ce à quoi sert la phase de désengagement : Elle nous libère du temps. N’étant plus dans le surinvestissement de l’énergie haute, elle nous force à ralentir, à limiter les mouvements, les rencontres. Le week-end, vous n’êtes plus enclin à sortir, voir du monde ou faire mille déplacements. Vous avez envie de recharger les batteries, de rester en mode pot de glace et plaid dans le canapé, de couper le téléphone. Tout ceci est propice à penser, réfléchir, ressasser et donc faire une relecture de ce qui ne va plus… Ce travail est essentiel pour retrouver une nouvelle raison de vivre, pour comprendre ce qui va m’attirer à nouveau par rapport à ce qu’il se passe maintenant.

Pas encore dans la définition d’un nouveau projet (c’est plutôt dans l’étape suivante que celui-ci se fera entendre), la phase 3 nous dresse le portrait actualisé de votre personnalité profonde, celle qui ne ressemble plus à votre quotidien. Tout du moins, c’est à cela qu’elle sert et c’est le résultat que vous obtiendrez si vous en profitez pour faire le travail que cela nécessite. Oui, il va falloir réduire la voilure, changer des habitudes, déléguer et se pencher sur soi. Oui, l’investissement est moins « orienté solution » que dans notre confortable plateau phases 1-2 et d’avantage « orienté psychanalyse ». Oui, ce genre d’étapes se publie moins sur Faceb**k. Et malgré tout, vous en sortirez grandit. Peut-être encore fragile, encore incertain, mais plus haut et un peu différent qu’avant. Acceptez-vous sous ce nouveau format : Il est peut-être un peu moins plein d’entrain, mais sans doute plus riche et nuancé.

Vous en sortirez pour atteindre la phase 4, phase toujours basse en énergie mais positive. C’est là que de nouveaux potentiels vont naître. D’ailleurs, la phase 4 s’appelle la phase de Renouveau : elle porte bien son nom. Bien sûr ici rien n’est encore complètement défini, mais c’est une phase de tests, d’essais. Vous vous connaissez mieux, vous avez une meilleure idée de ce que vous voulez pour votre avenir, alors vous essayez de nouvelles choses : et si je me projetais à élever des brebis dans le Larzac ? Ou peut-être est-ce pile le bon moment pour un tour du monde avec cette amie tout juste retrouvée ? Pourquoi pas lancer ma propre boite ? Et si je reprenais des études afin de changer complètement de branche ? Si j’assumais mon petit violon d’Ingres secret et vendais les toiles que je peins dans mon garage ? Plein de portes s’ouvrent à nous, alors c’est l’endroit, le moment, d’essayer et de trouver ce qui nous plait le plus.

Forcément, qui dit essais dit erreur. Il est normal de se tromper, quelle que soit l’étape de notre vie. Dans la phase 4, c’est encore plus normal qu’ailleurs car c’est un endroit où l’on teste d’avantage. On s’enthousiasme pour de nouveaux rêves, ils sont donc forcément encore flous et donc pas tout à fait fonctionnels. Et puis passer du rêve à la réalité peut comporter un désenchantement qui va finalement nous faire renoncer. Nous revenons alors, plein de doutes et d’incertitudes, dans la phase 3. Ces allers-retours s’appellent le Balancier, ou le Pendule. Autant entre les phases 1 et 2 vous alternez sur le zénith de votre énergie en mode enthousiasme/amélioration/enthousiasme, autant entre les phases 3 et 4 vous passez d’envies de vous protéger à envie de tester prudemment. Soyez tranquille : ces courts retours dans la phase 3 après un renouveau sont beaucoup moins longs en général, en tout cas si vous avez bien fait votre travail d’introspection. Eh oui pour les accros au contrôle ou au déni, essayer de vous défiler de la phase 3 pour arriver directement à la phase de tests sur de nouvelles choses soigneusement planifiées risque de vous faire replonger directement et plus fort encore dans cet univers de la lenteur et du lâcher prise que vous essayez tant d’éviter, soyez prévenus ! Et remarquez que s’il semble facile de passer d’une énergie négative à positive et vice-versa, la porosité est beaucoup moins présente entre les étapes d’énergies haute et basse. Le déclencheur est souvent beaucoup plus puissant du renouveau au lancement, ou de la désynchronisation au désengagement.

Rappelez-vous qu’elle est très utile et importante dans une vie, cette phase de désengagement ! Sans doute pas la plus agréable car en pleine perte de repères et souvent douloureuse, elle n’en demeure pas moins votre tremplin vers l’avenir, en tout cas si vous la prenez à bras le corps pour faire un bilan, travailler sur vous, accepter d’entendre les points que vous avez visiblement à améliorer vous-mêmes (oui, les autres sont les seuls à avoir des défauts, tout le monde le sait… mais peut-être que si vos proches comme vos collègues ont les mêmes reproches, vous pourriez vous aussi avoir des choses à changer ?…). Enfin, soyez-en sur, un jour ou l’autre la roue tourne, le cycle remonte, vous vous accrochez à une nouvelle idée vraiment alignée avec vos envies, vos valeurs, et vous repartirez en phase de lancement !

Conclusion : le Cycle doit-il toujours forcément tourner ? Dois-je forcément vivre une période d’énergie basse après avoir lancé un nouveau sujet de ma vie ?

Le Cycle d’Hudson est un outil d’auto-analyse et de compréhension. Il nous permet de reconnaitre les « symptômes », de nous situer dans chaque étape et de garder les points d’actions possibles, de vigilance ou d’espoir. Pour beaucoup de gens, comprendre ce qu’il nous arrive lorsque nous venons d’atterrir en phase 3 est un soulagement (je sais ce que j’ai à faire, je comprends pourquoi je suis arrivé.e là, un jour j’en sortirai et j’en sortirai grandit). Par contre, annoncer telle une pythie déprimante une suite nuageuse à nos jours de bonheur n’est pas vraiment le souhait de chacun.

Rassurez-vous : Ce cycle n’est pas une fatalité. La phase d’énergie basse, par exemple, n’est violente que si nous ne prenons jamais le temps de l’intégrer à nos étapes d’énergie haute. En effet, votre corps et votre esprit ont parfois besoin de ces moments de débriefing, de repos, de temps plus calmes et solitaires, et puis de faire un bilan de qui vous êtes et de ce que vous voulez vraiment. Si vous ne faites jamais ce travail, que votre quotidien rime avec métro-boulot-famille-dodo et que vous laissez une phase deux d’insatisfaction s’installer, oui, votre garde-fou intérieur risque bien de se réveiller un jour pour vous empêcher de continuer ainsi. Par contre, si vous intégrez des moments de repos suffisant, que vous chercher à améliorer les insatisfactions sans les laisser s’installer, que vous travaillez sur vous au quotidien pour avoir une bonne idée de vos menus changements d’aspirations profonde, vous avez toutes les chances de rester dans une dynamique proche du lancement. Certaines journées seront plus propices à l’introspection, au plaid / pate à tartiner, mais elles ne seront pas chargées de désespoir face à la montagne de bazar intérieur que vous aurez laissé s’installer. Et votre quotidien en énergie positive sera d’autant plus fréquent et serein.

Prenez soin de vous ! Remplissez vos besoins psychologiques prioritaires (#ProcessCommunication) lisez sur le développement personnel, interrogez-vous sur le sens de la vie (du moins le sens que vous voulez donner à votre vie), posez les actions concrètes que vous voulez atteindre chaque jour ou d’ici quelques années (#ObjectifSMARTE, #EncoreEtToujoursd’AutresArticlesàEcrire). Vous ne serez pas à l’abri d’un coup du sort, mais s’il arrive néanmoins il sera beaucoup moins brutal et déroutant (et long !) que si vous n’aviez rien entrepris en amont. Vous pourriez aussi passer toute votre vie dans une résilience d’énergie positive qui vous permettra de traverser les vagues avec la force tranquille et la joie de vivre !

En résumé, votre corps et votre esprit sont un peu comme une voiture : Faites la révision régulièrement pour vous prémunir d’une panne évitable et pour être au top de vos capacités de réaction s’il vous arrive une surprise. Si vous laissez votre voiture rouler sans jamais vous inquiéter d’en changer pneus, huile ou pièces de moteur, elle sera plus à même de vous lâcher en plein virage que sont les changements de direction de la vie. Le cycle du changement vous explique où vous êtes et quelles sont les choses que vous auriez le meilleur compte de faire pendant cette phase d’énergie. Il vous explique aussi comment tourne la roue si on la laisse faire sans intervenir, mais il ne vous a jamais imposé de vivre selon ce modèle ! Nous avons tous des états d’humeur s’approchant de celles des 4 phases, à nous d’en profiter pour composer des cycles vertueux. Qui veut aller loin, longtemps et en phase de lancement, ménage des cycles de repos à sa monture !